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  • Photo du rédacteurO4V

Un aventurier en reconversion

Bonjour à toutes et à tous,


Ça fait un moment que je me dis qu’il faut que je vous écrive, mais vous savez ce que c’est, on repousse, puis on oublie, puis le temps passe, puis on s’endort…

Aujourd’hui, c’est le 19 février 2023, et je suis à Nuwara Eliya au Sri Lanka.


“Mais qu’est-ce qu’il fout là-bas ? il a tout de même pas enchaîné plus de 10 000 bornes en 8 mois ?”

“Et bien non j’ai pris l’avion….”


La dernière fois que je vous ai écrit j’étais encore Géorgie..


Et il y a 7 mois de ça, après avoir parcouru les montagnes du haut Caucase en Géorgie 🇬🇪, j’ai rencontré Anna 🇷🇺 à Tbilissi (la capitale), et depuis on ne se lâche pas d’une semelle.


J’ai dû faire un choix (>>>pas facile à digérer au départ<<<) : celui d’arrêter mes pérégrinations de marcheur.

  • Aujourd’hui je suis en phase avec ça.


Mon site https://o4vents.wixsite.com/odeaux4vents est actualisé jusqu’à ma traversée de la Georgie, mais je n'ai pas écrit d’article final… (Ouai y’à des fautes,,, je voudrais vous y voir à écrire des articles de 3 000 mots avec un téléphone portable ou un clavier Croate 😭)


Alors j'ai pensé à un format original pour débriefer cette aventure, une sorte de F.A.Q. (euh il est sérieux ?!) avec moi-même (bein ouais faut vivre son temps… ) :


  • Pourquoi tu as arrêté ton voyage Yoann ?


“Tout d’abord parce que j’ai rencontré une super nana 🦸, avec qui je me vois bien construire ma vie, qui en plus de ça est russe, la classe non ?

Puis en Georgie j’ai eu un gros coup de mou 🐛, j’avais du mal à trouver la force de continuer un voyage sans aucun objectif si ce n’est celui de : juste marcher.

Je vais faire 33 ans dans un mois (“Oh tout de même !”), et j’ai envie de construire autre chose, du moins c’est ce que je crois.”


  • Fais-tu une croix sur le voyage ?


“Absolument pas, Anna et moi sommes au Sri Lanka depuis 3 mois, puis on va vivre quelques mois en Asie du Sud, j’avais tellement envie de connaître cette culture, fouler ses paysages… Bref, connaître un peu l’Asie ! Et parce que prendre l’avion c’était pas trop dans mes plans, et bien on reste un maximum sur place; le tourisme express c’est pas trop ma came, du coup tranquille, on est pas pressé. (- sauf quand il s’agit d’aller au WC après un rice & curry un tantinet épicé”


  • Alors parle-nous un peu de ton voyage à pied, qu’est ce que tu en retires ?


“Hum, la question à 1 000 balles 💸… C’est pas évident, je dirais que durant un temps j'ai cru apprendre énormément sur moi et le monde autour de moi, mais maintenant je me rends compte que je ne sais rien.(c’est la sagesse ça, sisi je vous jure !)

Durant la traversée de la Turquie j’avais déjà un sentiment d'errance, et de plus en plus de mal à donner du sens à ce que je faisais.

Alors oui, j’ai appris. J’ai appris à marcher sur de longues distances et à dormir dehors. J’ai fait plus ample connaissance avec mon instinct 🐺.

Mais si je devais dire une chose ce serait que :


“Loin des Hommes, du capharnaüm des villes et du 🚂🚂 quotidien on peut expérimenter quelque chose de pur, mais d'éphémère : des instants de grâce, une vision du cœur sans pareil, un sentiment de communion avec la Nature; malheureusement cela ne constitue pas un équilibre en soi, car la solitude devient aigre à la longue, puis brouille notre rapport à l'instant présent.” (C’est pas une citation de Mike Horn…)


  • Avec le recul, penses-tu que tu le referais ?


“Oui sans hésiter, mais j’irais plus lentement car j’ai vraiment tracé, j’ai pas assez pris le temps pour les rencontres; ceci dit, quand votre dada c’est d’avaler 30-40 km/jour, la journée est déjà bien remplie.”


  • Qu’est-ce que tu as aimé le plus ?


“Le sentiment de communion avec moi-même, la nature et toute l’inspiration que cela m’a apportée; j’ai découvert ce qu’est avoir foi.” (et non pas avoir la foi.)


  • Et le moins apprécié ?


“Le sentiment de déconnexion des humains, l’immense solitude parfois; j’ai côtoyé une part de moi-même vraiment primitive, et c’est vraiment flippant.”


  • Quelles ont été tes plus grandes peurs Yoann ?


Déjà partir. Oui, tout quitter, abandonner mes proches et mes amis… j’en ai pleuré les premiers jours, c’est pas humain de s’infliger ça.

Ensuite tomber malade à cause de l'eau, plusieurs fois je me suis retrouvé plié en 4 dans ma tente, au début je filtrais systématiquement l’eau, puis après j’ai pris un peu trop confiance et j’ai bu des choses pas terribles.


Mais mes deux plus grandes peurs : c'était les chiens de berger et les à-pics en montagne. En Croatie, une meute de molosses m’encerclent et je me vois bien y passer… Après ça j’ai appris à ravaler cette peur pour leur faire face, car des chiens dangereux j’en ai croisé des dizaines, et il faut être sûr de soi, mais surtout pas violent, car on ne fait pas le poids face à un berger du Caucase de 80 à 100 kg.

Et enfin les poussées d’adrénaline en montagne, qui nous font faire n'importe quoi… Notamment remonter des éboulis pour atteindre plus rapidement un col, et se retrouver à devoir escalader des à-pics avec un sac de 25 kilos. ⁉️

J’ai failli y passer deux ou trois fois : agrippé à une racine, un arbre solitaire ou bien les ongles plantés dans le peu de terre à cette altitude; j’ai alors contemplé (c’est pour l’aspect lyrique) le vide… La mort en définitive… Mais j’ai toujours trouvé les ressources pour surmonter ces obstacles; et la vie n’a pas le même goût après ça.”



  • Alors Yo dis-nous un peu, quelle est la leçon de tout ça ?


“Qu’il ne suffit pas de grand-chose pour se perdre totalement, que les connaissances théoriques sont inutiles face à la réalité, la vraie vie c’est pas un bouquin ou une vidéo YouTube; j’ai appris à voir au-delà de ma vision “égocentrée”, et à écouter l’instinct, puis tellement d’autres choses que je ne peux expliquer avec des mots…


Et j’ai fini par accepter que les humains aient vraiment besoin les uns des autres, que c’est une perte de temps de prétendre être quelqu’un que l’on est pas (et surtout vis-à-vis de soi); soyez authentique et la vie aura un semblant de sens.”


  • Et la suite Yo ?


“Je pourrais écrire un bouquin, quelque chose d’honnête, et peut-être bien que ça se fera; mais j’ai d’autres projets en cours, et j’ai besoin de vous.”


Oui, j’ai besoin de vous, d’un coup de pouce, d’un mot de soutien, un rien c’est aussi très bien…


J’ai choisi de prendre un virage serré, j’ai toujours rêvé de vivre de ma plume, mais être écrivain ce n’est pas simplement composé du roman, de la prose ou des récits de voyage. Non, être écrivain c’est savoir écrire point; et on est tous un peu écrivain n’est-ce pas ?

Mais de là à en faire un métier…


Voilà mon projet :


J’aime écrire, j’aime le vin vivant, j’aime vendre et j’aime la psychologie.


⇒ Alors j’apprends le copywritting, la rédaction web et le référencement naturel (SEO).


“Je veux être la voix des vignerons et de leurs vins sur le Web”, car faire le vin et le vendre, ce sont deux métiers différents; j’ai goûté des vins incroyables, mais très mal positionnés sur le marché; or, je pense que je peux aider.

Je veux créer un job sur mesure.


Dont la finalité sera d’apporter du concret aux vigneron.ne.s; et ça passe par : travailler l’image de marque (branding), définir le client idéal, communiquer sur le Web, améliorer son canal de vente et fédérer une communauté.


“Bon évidemment c’est mieux avec un site Web.. !!” 🤡

Je sais c’est un vocabulaire qui hérisse… Mais faut dire ce qui est : pour vivre de ce métier, il faut vendre son vin, et il faut le vendre bien, au prix juste (non pas le jeu télévisé, - c’est que je me fais vieux boudiou)

ET : avoir des acheteurs qui vous soutiennent vraiment chaque année (surtout quand on voit le niveau des nappes phréatiques en 2023…)


Aujourd’hui, les consommateurs veulent plus qu’une bouteille exposée sur un étal, ils veulent du storytelling, ils veulent vous connaître vous, savoir ce qu’il y a dans leur verre; or, il y a un réel affect dans toute cette démarche, et c’est l’occasion de diffuser vos valeurs à plus grande échelle, et pourquoi pas lever des fonds pour des projets audacieux tels que replanter des forêts entières… (les NFT, pour ceux qui connaissent, peuvent vraiment aider…)


Soyons fous, avec le pouvoir des mots et d’une bonne com’ on soulève des montagnes (on arrive aussi à vendre du poison à 30 millions (bien +) de consommateurs 🐩.. Sûrement pas des amis d’ailleurs).


Je ne vais pas rentrer plus dans les détails j’en ai déjà trop dit…


Car mon objectif premier c’est de connaître les attentes des vigneron.ne.s, pour adapter mon service à leur problématique de vente.


Je veux connaître vos réels problèmes face au marché du vin… Donc je vais créer un bref questionnaire pour construire les bases de mon étude.


(Ceux qui veulent jouer le jeu lèvent la main 🖐️/ un message ça marche aussi.)


Et enfin, pour ceux qui lisent ce message, et qui ne sont pas dans le vin (j’espère au moins que vous en buvez, - la cuvée modération goûte fort cette année; “Poah d’une beaufitude ça Yoann”), sachez que je travaille actuellement sur une plateforme en ligne (on fait de son mieux hein…), et j’y propose une offre de rédaction web (“WAHOU!!”); aussi, si vous avez besoin de mes services, ou si vous pensez que quelqu’un autour de vous serait intéressé, n'hésitez pas. - Ouai n’hésitez surtout pas !



Je suis débutant, c’est un fait 🚠.

Cependant j’ai finalisé plus de 20 commandes en 1 mois et demi et mes clients sont ravis.

L’écriture et moi c’est une longue histoire 💕, et je veux la mettre au service des autres, notamment dans la vente, mais surtout au service des produits dans lesquels je crois : les vins sans chimie. (la bonne binouze aussi d’ailleurs… 🍻), mais pas que 😉


J’ai des valeurs, je me bats pour ça (ouai à coup de maïeutique ! 🤕); cependant…

Au départ, il ne faut pas se leurrer, j’accepte la plupart des missions, j’ai besoin de gagner ma vie, puis :

C’est en vinifiant qu'on devient vigneron.ne, n'est-ce pas ?


Le boulot de [ {freelance + business sur le Web} x la tête ² ] ÷ ⏰, c’est pas rien, surtout quand on part de zéro… Mais je suis déterminé, et les milliers de bornes que j’ai avalées à la force de mes 🍗 n’y sont pas pour rien !


Ôde aux quatre vents c’est terminé, place à Ôde aux 4 🍷…


Ah et j’allais oublier, après mon interlude de plusieurs mois en Asie avec Anna, on part vivre en Georgie… Une terre de grands vins;


Car ne pas avoir mon vin quotidien c’est pas une vie (pas la mienne).


Si vous avez lu jusqu’ici, merci pour votre attention 🙌


Si on peut faire quelque chose pour aider quelqu’un, même si ce n’est pas grand chose, alors il faut le faire. (Et c’est pas une citation de Socrate)


⇒ Du coup si je peux faire quelque chose pour vous dites-le moi 👌


Être soi-même, authentique et droit, ça se cultive à chaque instant.


Merci


Yoann



P.S. “Yoann c’est quoi ce code couleur délirant ???!” “Ah… j’allais y venir… bein c’est le drapeau du Sri Lanka et un clin d'œil au web3… , puis la France me manque quand même… ” “Hum OK… t’es vraiment chelou, mais on t’aime bien !”


P.S. BIS Si vous voulez faire tourner ce post à votre réseau de copains copines qui font du bon vin (ou du cidre d’ailleurs) ce serait juste FORMI FORMI DABLE !!! Merci ❤️‍🔥


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